Ma bouche pâteuse... mes yeux s'ouvre difficilement... je m'éveille... Ma robe chiffonnée me gêne l'entre-cuiss..... HEIN ? C'est quoi ce bordel ? D'où j'porte une robe, moi ? Haaaaaa ! Mais putain, c'est quoi ces cheveux longs et roux ? Ma bite ! Oh putain !! Où est ma teub ? J'ai une fouffe toute rousse et une couronne de princesse sur le tétiot ! Merde mais j'délire ou quoi ? Qu'est-ce que je fout sur un autel en plein milieu de la forêt ? Tiiiiiiinnnnnnnn ! Faut vraiment que j'arrête de boire, moi !! ^^

     Barré hein ? Bah oui ! Chuis pas fini ^^ ! C'était une intro signée Damstarr, votre serviteur ^^ ! Bon sinon, on parle de quoi là ? On parle de Child of Light, un jeu datant de 2014 développé par Ubi Soft Montréal pour, je vous le donne en mille, Ubi Soft ! Il s'agit d'un jeu de rôle simpliste agrémenté de phase de plateforme entre chaque combat ! Le titre se présente comme un conte de fée sombre, une histoire que l'on pourrait raconter à nos enfants avant qu'ils se couchent. Aucune sauvagerie ici, que de la tendresse, de l'émotion, de l'amour et de l'amitié ! Même les combats, au tour par tour, ne mettront pas en scène boucheries et bains de sang ! Ce qui ne rend pas le jeu moins intéressant... et à plusieurs niveaux, d'ailleurs ! 

     Child of Light raconte l'histoire d'Aurora, une jeune fille vivant en Autriche en 1895. Celle-ci contracte une maladie qui la plonge dans un sommeil profond. En se réveillant, Aurora se retrouve dans le monde mythique de Lémuria, dont le soleil, la lune et les étoiles ont été volés par la Reine Noire. Aurora tâchera de recouvrer les astres célestes afin de sauver Lémuria. Elle cherchera à revenir dans son monde d'origine pour retrouver son père, le duc d'Autriche, lui aussi victime d'une maladie mortelle. Pour lui prêter main forte, Aurora pourra compter sur l'aide de personnages rencontrés au fil de son aventure. L'ensemble des dialogues du jeu sont écrits en vers. La poésie est, d'ailleurs, au cœur de l'aventure avec notamment des sonnets à découvrir et collectionner pour en apprendre plus sur le monde de Lémuria.

     Le côté conte de fées est parfaitement retranscrit grâce, notamment, à un visuel enchanteur rappelant les dessins à l'aquarelle et au pastels ! C'est très graphique et délicatement poétique. On en mangerait ^^. Aurora progressera dans les différents environnements de Lémuria à la manière d'un jeu de plateforme dans lequel les ennemis effectueront des rondes. Il vous suffira de les accoster par l'arrière pour avoir un avantage au combat. Si c'est l'inverse, c'est une embuscade de leur part ! Lors de ces phases d'explorations, vous pourrez trouvé des coffres contenant potions, bonus ou Occuli. Je vous reparle des Occuli plus tard, ne vous en faite pas. Certains coffres ne seront accessibles que par votre ami Igniculus, une luciole bleue qui fera office de lumière et de curseur souris au cours du jeu, il sera très utile pour résoudre les diverses énigmes au cours des phases d'exploration dans l'aventure. Il a la capacité de ralentir les adversaires et de soigner les héros lors des phases de combat.

     Parlons des phases de combats. Il s'agit d'un système de combat au tour par tour assujetti à une variante de vitesse. Certains personnages ou ennemis enchaineront les tours plus ou moins vite. Cette évolution est visible sur une timeline au bas de l'écran des combats. En fonction des pouvoirs de chacun des membres de votre équipes et de leurs Occulis respectifs, vous pourrez frappez, ralentir ou stoppez, affaiblir par la magie les ennemis ou booster, protéger, soigner vos alliés. Les combats ont le mérite d'être assez longs et épique parfois... mais ils demeurent bien trop faciles ! En enchainant les erreurs de manip', on s'en sort haut la main ! Notamment grâce à Igniculus, lequel vous facilite grandement la tâche ! Et comme si cela ne suffisait pas, le système de compétences vous propose des pouvoirs très supérieurs à ceux de vos ennemis.

     Hormis les compétences et le niveau de vos personnages qui augmente à chaque combat ( pratiquement ), il existe de petites pierres que l'on appelle "occulis". Il en existe plusieurs types : Saphir, Rubis, Émeraude, Améthyste, Spinelle, Diamant et j'en oublie certainement. Elles existent dans plusieurs taille : bruts, éclats, taillées, pierres. Selon un code couleur, vous pourrez les combinées les unes aux autres pour en former de nouveaux types de différentes tailles. Chaque occuli ayant ses propres caractéristiques en fonction d'où vous le placez : Arme, défense ou magie ! C'est assez chronophage mais plutôt plaisant, ceci vous permettant de modifier l'équipement de votre équipe à n'importe quel moment. 

    Je ne rappelle pas m'être ennuyé pendant mes sessions de Child of Light. Il y a quelques missions secondaires plutôt intéressantes et un nombre d'objets cachés assez important... il y a largement de quoi faire, même si le jeu n'est pas extrêmement long et dispose de peu de "rejouabilité" ! C'est une expérience originale, flanquée d'un visuel enchanteur et d'une ambiance sonore envoutante ! La bande-son signée "Cœur de pirate" est une petite merveille ! D'ailleurs, je vous propose le thème du générique de fin dans le G.O.S.T. ! Ce titre interprété par la belle québecoise est une beauté sonore ! Voilà pour cette expérience qui sort des sentiers battus... Un superbe jeu, qui n'a pas pris une ride. Je l'avais débuté il y a un moment mais, faute de temps ( et d'autres jeux ^^ ), j'avais lâché l'affaire ! Le terminer a été un plaisir !