Il va falloir que j'arrête les frais avec les survival horror... Outlast commence vraiment à me retourner le cerveau ! Même si Outlast 2 est moins gore que ses grands frères, je n'en suis pas ressorti indemne ! L'horreur psychologique l'emporte largement sur les effusions de sang dans cet épisode... En tout cas, record battu au niveau des jumpscares, surtout vers la fin du jeu... c'est bien simple, je ne me suis jamais autant chier dessus en jouant à un survival horror... Je dois d'ailleurs renouveler ma collection de boxers de toute urgence... Ou alors...

La couche Outlast 2 ! Pour les gamers qui se chient dessus devant ce jeu plus que flippant ! Une initiative de Red Barrels !

     Les gars ( et les filles bien sûr ), essayez la trilogie "Outlast Trinity" ! C'est vraiment de la bombe ! Alors, certes, il ne faut pas être une chiffe molle ou ne pas être trop sensible pour jouer à ces trois jeux de dingue sous peine d'avoir une envie soudaine d'étriper femme, enfants, grands-parents, facteur ou voisin, encore plus si ce dernier passe la tondeuse à une heure tardive ( Oui je sais ça sent le vécu...)! Je me lance et je vous présente le pitch du jeu... Bon nombre de documents à ramasser vous aiguilleront pour une compréhension de base du scénario...

     Lynn, journaliste, et Blake Langermann, son caméraman de mari, survolent le désert d'Arizona pour enquêter sur la mort suspecte d'une jeune femme enceinte dont le cadavre contenait une quantité importante de mercure... Chelou, hein ? Malheureusement, l'hélicoptère de nos deux protagonistes s'écrase et ceux-ci sont séparés lors d'un crash à proximité d'un village Redneck, Temple's gate, dont les habitants sont un peu... comment dire... légèrement atteint ? Débile à baver par terre... ? Non... on va juste dire qu'ils sont fous dangereux mais que ce n'est pas de leur faute... Ces esprits libres sont dirigés par Papa Knot, une sorte de Gourou qui se permet d'enfanter toute la gente féminine de sa paroisse ! Ce dernier ordonne d’ailleurs à ses ouailles de tuer tout enfant issu de ces relations en prétextant que l'un d'entre eux pourrait être l'Antéchrist... Vous savez à peu près tout... même si d'autres aspects de ce titre viendront compliquer un peu tout cela...

   Bien évidemment, vous incarnez le mâle puisque les bonnes femmes ne peuvent gérer autant de stress et en plus elles crient tout l'temps ! J'ajouterai qu'aucun ustensile de cuisine ou balai n'apparait au cours de ce jeu... c'est vous dire l'inutilité d'une héroïne dans Outlast 2... Ouh purée, j'vais pas me faire de copine sur cette expérience de jeu...Je blague, mesdames ! Ne montez pas sur vos grands plumeaux chevaux... Nous savons tous ici que vous supportez bien mieux la douleur et le stress que nous autres, pauvres Apollons ! Blague à part, Blake devra retrouver sa conjointe sûrement coincé entre un matelas et la grosse bedaine de Papa Knot ! Oui, j'ai dit sa bedaine...

     Alors comme je l'ai dit sur d'autres articles, notamment sur les vidéos d'Outlast 2 que j'ai pu diffuser ( Je m'en excuse encore auprès des âmes sensibles ), j'ai eu un peu de mal à accrocher au départ ! Alors certes, le jeu est superbe graphiquement, grâce à des textures bien travaillées et des effets de lumières parfaitement réalisés ! L'ambiance glauque du titre est vraiment inquiétante et on s'attend à sursauter au moindre recoin ( Sursauter, le mot est faible ) ! L'ambiance sonore est sublime, votre cœur bat au rythme des mélodies macabres annonçant ou pas un moment clé ou bien, au contraire, une rencontre tout a fait dispensable avec un des barges du coin ! C'est vraiment la compréhension de l'histoire au début du jeu qui m'a un peu bloqué... On avance sans vraiment comprendre ce qui se passe, mais je vous rassure tout de suite ça ne dure pas vraiment ! J'ai pris un pied monstre sur la deuxième partie du jeu !!

     Dans cet épisode, notre héros va se retrouver dans des situations stressantes dans lesquelles il devra utiliser une caméra et sa vision nocturne pour pouvoir se frayer un chemin dans le noir à travers des forêts denses, des mines à la limite de l'effondrement ou encore des champs de maïs dans lesquels patrouillent des paysans qui ont vraiment la rage ! Une petite nouveauté ce pendant, l'intégration du micro qui permettra à Blake de détecter la position d'un ennemi grâce au bruit de ses déplacements ou des mots qu'ils prononcera. Plutôt utile ! Le problème majeur de Blake, c'est qu'il est une vraie buse en matière de self-défense et qu'il devra se planquer pour échapper à ses poursuivants ou bien les contourner astucieusement.

     J'en viens au point qui m'a fait me faire dessus à plus d'un titre ! Les poursuites ! Et dans Outlast 2, il vaut mieux avoir une bonne paire de running au pied ! Surtout pas des Crocs, malheureux !! A la limite une paire d'espadrilles peut faire l'affaire, mais elles auront tendance à éponger les flaques de sang dispersées çà et là, du coup elles seront beaucoup moins efficaces...Ces courses poursuites ressemblent à celles de Dying light, sans le Parkour bien entendu. Elles sont extrêmement tendues et leur issue se décide au poil de cul près... Les cris de vos poursuivants ainsi que la musique montant crescendo vous mettront une pression impressionnante à tel point que, si vous trouvez une cachette, vous aurez la méchante habitude de ne plus vouloir en sortir... D'autres scènes d'Outlast 2 vous enverront dans des flashbacks effrayants de la vie scolaire de Blake enfant qui semble avoir été témoin d'une scène abominable au sein de son ancien établissement religieux... mais je ne vous en dis pas plus... je gâcherai la surprise !!

     Voilà mon ressenti sur cet excellent jeu encore une fois développé par Red Barrels ou devrais-je dire Red Barrés ! Décidément, ils font du bon boulot en matière de survival horror ! Même si celui-ci est un peu moins dérangé, il va puisé à la source de la folie, de l'horreur psychologique à la Silent Hill agrémenté d'un zeste de Dying light en ce qui concerne les poursuites effrénés à travers Temple's gate ! Une petite info en passant, je l'ai trouvé beaucoup plus difficile que ses deux prédécesseurs, mais c'est peut-être parce que je suis une buse... allez savoir...