Aaaah !! Les vacances... Pouvoir flemmarder dans la douce moiteur d'un asile tendrement inquiétant... Partager des moments inoubliables avec les locaux et gouter à leurs coutumes aussi dépaysantes qu'originales... Et garder le tout soigneusement enregistré avec votre caméscope pour partager ces moments avec vos proches au cours de l'inévitable soirée diapos de retour de voyage... Voilà qui résume parfaitement ce jeu développé par Red Barrels, une équipe qui fleure bon la joie de vivre et la bienséance... Vive la vie !! Et croyez moi, quand vous essaierez ce jeu, vous chérirez la vie chaque minute de votre existence en priant que ces atrocités n'existe que virtuellement !

     Vous l'aurez sans doute compris, Outlast n'est pas un jeu en hommage à "My little pony" ou aux "Popples", loin de là. C'est un survival horror pur-souche, complétement débridé et délicieusement gore, et vous savez que j'aime ça ( Non je ne suis pas un psychopathe... pas du tout ! ). J'ai déjà pu terminé ce jeu sur PC il y a quelques années et j'ai pris un pied monstre. Il a été réédité sur Playstation 4 en Février 2015 accompagné de son DLC "Whistleblower" pour mon plus grand plaisir. Pour ma part, j'ai acquis ce jeu lors de l'achat de la trilogie Outlast Trinity regroupant Outlast, son DLC et Outlast 2. Vous avez trouvé Resident Evil 7 flippant ? Accrochez-vous à ce que vous pouvez, la descente aux enfers va débuté sous peu... Faites moi confiance, vous n'en ressortirez pas indemne, d'ailleurs, vous n'en ressortirez peut-être pas ...

     Vous êtes Miles Upshur, un journaliste d'investigation prêt à tout pour décrocher le scoop de l'année. Les activités suspectes d'une grande firme américaine, la Murkoff Corporation, ont été dénoncées par un lanceur d'alerte. Cette dernière a rouvert l'asile de Mount Massive, sous couvert d'une opération caritative. La réalité est tout autre et votre ambition vous mènera aux portes de l'enfer et celle-ci est gardée par des êtres bien plus vicieux et dangereux que le Cerbère. Les "Variants" sont des résidents de l'asile devenu sujets-test malgré eux, ceux-ci ayant subit une expérience psychique violente et dévastatrice. Je vous pose donc la question ! Qu'y a t-il de plus dangereux qu'un aliéné que l'on a rendu encore plus timbré ? Hein ? Vous trouvez pas ? A part Jack Nicholson bien sûr ! Lui il compte pas puisqu'il est sain d'esprit ( Enfin je crois...). Non, moi non plus... ( Merci pour les deux du fond ... ). Donc le but est de faire la lumière sur ces expériences, me direz-vous. Et bien, vous n'y êtes pas, mais alors, pas du tout ! Le but, une fois entrer dans ce cauchemar, c'est d'en sortir !!

     Et, je vous le donne en mille, cela ne sera pas chose aisée ! Vous n'êtes pas un combattant, vous êtes un journaliste dont les seules armes sont une caméra et une paire de chaussures solides qui vous permettront d'échapper à vos assaillants. Et là est tout l'interêt d'Outlast. En effet, ce jeu est dans la pur tradition du "found footage", un procédé cinématographique visant à intégrer des scènes filmées caméra au poing. Quelques réalisation du 7ème art telles que " Le projet Blair Witch " ou encore " REC " ont utilisé ce procédé. Miles n'est donc pas un surhomme doté d'un pouvoir particulier, mais un être humain comme les autres, comme vous et moi, enfin comme vous... En effet, en matière de combat, il est surtout doué pour se planquer sous un lit ou dans un placard en espérant ( Sûrement en déposant quelques Smarties au fond de son froc ) qu'aucun de ses dingues ne le trouvent et l'étripent. Parce que ça, je vous l'assure, ils savent le faire ! Quel gâchis ! Dire qu'ils auraient pu être réhabilité grâce à un C.A.P boucherie/charcuterie !

     Les gros points forts d'Outlast : Les graphismes et l'ambiance ! Ce titre est visuellement très réussi et l'ambiance y est inquiétante et terriblement effrayante ! J'aurais pu me faire un bon nombre de fois dessus si j'avais été légèrement incontinent ( Encore deux ou trois ans, snif ) et je ne compte plus le nombre de jumpscares que j'ai pu faire, et ce, en ayant déjà fait le jeu. Le stress est d'ailleurs renforcé grâce aux ténèbres omniprésents et dont la seule parade est encore votre caméscope et sa vision nocturne, impressionnante de réalisme, qu'il faudra économiser et recharger à l'aide de pile à collecter. La musique est vraiment flippante et quand le ton monte, vous savez que vous n'allez pas tarder à vous faire embrocher, taillader, éventrer, voir même émasculer puisque ce jeu nous mets dans des situations de violences sexuelles vraiment hyper crados. Ces dév. ne sont vraiment pas finis... bande de dingues, va !

     Quelques passages vous mettront nez à nez avec un vrai dingue, un bon vieux barbare qui ne vous lâchera pas d'une semelle afin de vous éliminez définitivement du tableau et d'exposer vos boyaux dans de jolis bocaux pour impressionner les amateurs d'art des lieux. Outlast est une tuerie à tous les niveaux ! Ce jeu laisse une trace indélébile dans mes souvenirs de joueur que même l'excellent RE7 ne pourrait détrôner ! Un regret cependant, le jeu est court mais le DLC prolonge le plaisir, enfin l'enfer, quoi ! Des jumpscares, de la flippe, de l'angoisse, de la peur, du gore, des passages vraiment dégueulasses, du dégout, du Shi-tsu ( Pff.. l'est bidon celle-là, mais j'la met quand même ) tels sont les ingrédients de ce jeu à ne pas mettre entre toutes les mains ! Enfin pas celles des enfants ! Et des psychopathes aussi d'ailleurs... moi c'est pas pareil, j'arrive à me contrôler...

Les deux vidéos qui suivent mettent en scène l'arrivée de Miles Upshur et le premier coup de flip que j'ai eu ( D'autres ont suivis ^^ ). Je rappelle que ces vidéos peuvent heurter la sensibilté des plus jeunes visiteurs ! A bon entendeur !